Communiqué |
18 Novembre 2007 |
LA BASE N'EST PAS RAISONNABLE... CONTRAIREMENT AU PS .
Dans l'"Hebdo des socialistes" du samedi 10 novembre, pas une ligne, pas
un mot, sur la mobilisation des salarié-e-s des régimes spéciaux. Comme
l'a déclaré Manuel Valls sur France 2 : « on fait notre boulot
d'opposants ». Et ça se voit : dès le jeudi 15 novembre François Hollande
déclare souhaiter une rapide fin du conflit, indiquant, quelques jours
plus tard, les socialistes auraient fait la même réforme mais en «
procédant différemment » et en « responsabilisant le mouvement syndical ».
Encore une fois, la direction socialiste aura, dans la tempête de la grève
reconductible, consciemment servi de béquille à Sarkozy et Bertrand. Sans
le moindre mot de soutien aux cheminot-te-s mobilisées. Pensez donc, la
base défend ses privilèges, 37,5 annuités, pas de décote, indexation des
pensions sur les salaires, quand « la perspective des quarante années doit
s'imposer à tous », dixit Hollande, regrettant dans le même interview au
Monde « que le gouvernement impose un bras de fer préjudiciable aux
usagers ». « au lieu de conforter l'évolution de la CGT ».
La base appréciera !
Les Alternatifs
Communiqué |
20 Novembre 2007 |
TOUTES et TOUS ENSEMBLE pour la RESISTANCE et l'ALTERNATIVE
Quelle que soit leur issue immédiate, et quel soit leur prolongement, les
mouvements sociaux en cours témoignent du profond mécontentement social et
d'une volonté unitaire de résistance aux attaques violentes de la droite
et de son donneur d'ordre, le MEDEF.
Ces mouvements sociaux, comme les mobilisations citoyennes en général, sont
indispensables, non seulement pour défendre les droits des salarié-e-s,
mais aussi pour proposer des alternatives
Dans le rapport de forces actuel, avec une droite à l'offensive et une
gauche molle qui ne s'oppose pas franchement aux projets de la droite, il
sera difficile à chaque catégorie de salarié-e-s et à tout mouvement
social isolé, de résister et de passer à la contre-offensive.
C'est ce que nous disent celles et ceux qui ont décidé de prolonger la
grève démarrée la semaine dernière dans les entreprises et plus tôt encore
dans les universités, et qui veulent la jonction avec la grève de la
Fonction Publique du 20 novembre.
Le succès dans l'isolement serait d'autant plus difficile que la droite et
le patronat, comme toujours, cherchent systématiquement à opposer les
salarié-e-s les un-e-s aux autres, à commencer par les grévistes opposés
artificiellement à des «usagers » . qui ne sont rien d'autre que des
salarié-e-s dans leur grande majorité
C'est pourquoi la convergence des mouvements sociaux est indispensable
Jamais un "toutes et tous ensemble" n'a été aussi nécessaire !
Dans les entreprises comme dans les universités, les grévistes montrent
la voie : celle de l'unité et de l'auto-organisation.
Les Alternatifs soutiennent totalement les grévistes, y compris pour
défendre les régimes spéciaux de retraites des salarié-e-s concerné-e-s :
tout recul des un-e-s ne fera qu'entraîner celui des autres, et dégrader
encore plus le droit à une retraite décente pour toutes et tous.
Les Alternatifs soutiennent totalement les étudiant-e-s mobilisé-e-s
contre la loi Pécresse. Sous couvert d'autonomie des universités, cette
loi n'est qu'une arme de guerre du MEDEF pour accentuer les inégalités
entre universités et pour imposer les des contenus d'enseignement qui ne
conviendraient à court terme qu'au patronat, sacrifiant ainsi, au seul
profit capitaliste, les formations de haut niveau que doit dispenser un
système universitaire performant.
Sans aucune ambiguïté, sans aucune hésitation, toute la gauche doit être
aux côtés des grévistes et des mouvements sociaux, et veiller à ce que
nulle part la moindre répression ne soit possible contre celles et ceux
qui, en défendant leurs droits, défendent les droits de toutes et de tous
!
Si la résistance ne suffit certes pas, résister aujourd'hui, c'est rendre
possible l'alternative demain.
Comme toujours, la droite n'a qu'un objectif : donner toujours plus à ceux
qui confisquent déjà l'essentiel des richesses produites par le monde du
travail.
Contre cette droite cynique et brutale, une alternative est possible et
nécessaire.
Cette alternative doit être basée sur les solidarités et donc le partage
des richesses, l'égalité des droits entre toutes et tous, l'écologie et
donc un autre type de développement, la démocratie active dans le sens de
l'autogestion.
Les mouvements sociaux, comme le mouvement altermondialiste, le rappellent
Les Alternatifs
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